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actions ou obligations

Actions ou obligations : quelles différences pour investir efficacement ?

Introduction

Lorsqu’on commence à s’intéresser à l’investissement, une question revient souvent : faut-il acheter des actions ou des obligations ?
Ces deux grandes familles d’actifs jouent un rôle fondamental dans la construction d’un portefeuille équilibré. Elles répondent à des objectifs, des niveaux de risque et des horizons de placement très différents.

Dans cet article, nous vous expliquons de manière claire et technique :

  • Ce qu’est une action, ce qu’est une obligation
  • Leurs avantages, leurs inconvénients
  • Comment les utiliser dans une logique patrimoniale cohérente

1. Actions : investir dans la performance à long terme

Une action représente une part du capital d’une entreprise. En achetant une action, vous devenez co-propriétaire de cette société. Cela vous donne droit à deux choses :

  • Une éventuelle rémunération via les dividendes
  • Une plus-value potentielle si la valeur de l’action monte

Les actions sont souvent utilisées pour dynamiser un portefeuille, mais leur valeur peut fluctuer fortement.

Exemples d’actions : entreprises du CAC 40, PME cotées, ETF actions (fonds indiciels côtés en Bourse), titres non cotés.

✅ Définition : Un ETF (Exchange Traded Fund) est un fonds qui réplique un indice boursier à moindres frais.


Risques principaux :

  • Volatilite élevée (variation importante du prix)
  • Risque de perte totale en cas de faillite
  • Marché influencé par l’économie, les résultats, la psychologie des investisseurs

2. Obligations : investir dans la stabilité et le revenu régulier

Une obligation est un titre de créance. Vous prêtez de l’argent à une entreprise ou un État, qui s’engage à :

  • Vous verser des intérêts annuels (coupons)
  • Vous rembourser le capital à l’échéance

Les obligations sont choisies pour stabiliser un portefeuille ou générer des revenus réguliers, surtout dans une logique de retraite ou de prévoyance.

Exemples d’obligations :

  • Obligations d’État (France, Allemagne, USA…)
  • Obligations d’entreprise (y compris « corporateinvestment grade« )

✅ Définition : Une obligation « corporate investment grade » est émise par une entreprise bien notée par les agences de notation.


Risques principaux :

  • Risque de défaut (si l’emprunteur ne rembourse pas)
  • Sensibilité aux taux d’intérêt : si les taux montent, la valeur de l’obligation baisse

3. Tableau comparatif : actions vs obligations

CritèreActionsObligations
Nature du titrePart de capitalDette / créance
Statut de l’investisseurActionnaireCréancier
Rendement attenduDividendes + plus-valueIntérêts fixes
RisqueVolatilité, perte en capitalRisque de défaut, taux d’intérêt
Fiscalité (hors enveloppe)PFU ou barème + prélèv. sociauxPFU ou barème + prélèv. sociaux
Horizon de placementLong termeCourt à moyen terme
Objectif en portefeuilleDynamiser la performanceStabiliser, diversifier, sécuriser

4. Quels outils pour accéder à ces placements ?

  • Assurance-vie : accès à des fonds euros (capital garanti) et à des unités de compte (UC) en actions ou obligations.
  • PEA (Plan d’épargne en actions) : spécifique aux actions européennes, avec fiscalité allégée à partir de 5 ans.
  • PER (Plan d’épargne retraite) : pour placer à long terme avec avantage fiscal à l’entrée.
  • SCPI (Société Civile de Placement Immobilier) : certaines investissent dans des actifs à revenus fixes, comme des obligations foncières.

Définition : Une SCPI permet d’investir indirectement dans l’immobilier ou dans des actifs à rendement, en mutualisant les risques et sans les contraintes de gestion.

Fonds euros : placement sécurisé dans une assurance-vie, offrant une garantie du capital avec un rendement modéré.

5. Cas pratiques

Cas 1 : Filippo, 47 ans, cadre dans le privé

Filippo souhaite investir 50 000 € via une assurance-vie. Il a un horizon de 15 ans, pas besoin immédiat de liquidité.

Allocation recommandée :

  • 65 % en ETF actions diversifiés
  • 25 % en fonds obligataires corporateinvestment grade
  • 10 % en fonds euros

Objectif : croissance long terme avec un bon équilibre rendement/risque.

Cas 2 : Nathalie, 42 ans, salariée du secteur public

Nathalie dispose de 15 000 € sur un livret A. Elle souhaite faire fructifier son épargne sans prendre trop de risques.

Allocation recommandée :

  • 50 % fonds euro
  • 30 % fonds obligataire court terme
  • 20 % fonds actions équilibré

Objectif : s’initier à l’investissement, préserver la liquidité, et diversifier progressivement.

6. Exemple de répartition

Exemple de répartition d’un portefeuille équilibré :

Exemple de répartition d'un portefeuille équilibré

7. Conclusion : deux piliers complémentaires de l’investissement

Actions et obligations ne s’opposent pas, elles se complètent.

  • Les actions apportent de la performance et du potentiel de croissance.
  • Les obligations apportent de la stabilité et des revenus réguliers.

Une bonne stratégie patrimoniale repose sur une allocation adaptée à vos objectifs, votre horizon, et votre profil de risque.

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